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samedi 16 février 2013

Google se maintient, Yahoo ! est en chute libre

Comme le rapporte Thomas Coffë, Google est toujours le moteur de recherche le plus utilisé dans le monde.  En fait, environ 65% des recherches effectuées sont faites via Google.  Mensuellement, 114 milliards de requêtes passent via Google, alors que Yahoo ! n'en traite que 8 milliards pour la même période.

Les données recueillies par l'institut comScore révèlent également que le moteur de recherche Yandex connaît une belle expansion.  Yandex, pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, est un moteur de recherche russe, qu'on peut aussi utiliser pour faire des requêtes en anglais.

Cela fait plusieurs années déjà que je n'utilise plus Yahoo !...  Tellement que j'avais presque oublié son existence !  Je dois d'ailleurs avoué que je lorsque je m'en suis servi récemment, l'outil ne me semblait plus très familier...

Et vous, quel moteur de recherche préférez-vous ?

L'omniprésence de certaines marques à la télé ou au cinéma : un mal ou un bien ?

L'association des grandes marques avec le petit et le grand écran existe depuis longtemps, tel que souligné ici dans ce billet portant sur l'omniprésence des marques dans James Bond.  En effet, les grandes compagnies ont vite compris que leurs produits pouvaient bénéficier d'être présents sur les écrans.

Généralement, je remarque très peu la présence de ces marques quand je regarde un film ou une émission de télévision.  Cependant, cette semaine, en regardant l'excellente série produite par Netflix intitulée House of Cards, je n'ai pu m'empêcher de remarquer l'omniprésence des produits Apple dans la vie quotidienne des personnages.  Ainsi, le congressman Francis J. Underwood a un iMac dans son bureau.  Sa femme, Claire, travaille sur un MacBook et quand elle est dans la voiture de service, elle lit les nouvelles sur son iPad.  Évidemment, tous les personnages ont un iPhone, dont ils se servent abondamment, que ce soit pour recevoir des appels ou pour texter des messages via iMessage.

Cette image parue dans MacRumors est par ailleurs très révélatrice :
Est-ce dérangeant de voir autant de produits Apple sur une même table ?  Je ne trouve pas.  En fait, il y en a tellement que je trouve ça plutôt drôle !  Ce qui dérange, par contre, c'est qu'à chaque fois qu'on entend un appareil sonner dans la série, on se demande si c'est son propre appareil qui sonne ! 

Apparemment, Apple n'aurait pas donner un sou à Netflix pour que ses produits apparaissent dans leur série, mais leur aurait fourni tout l'équipement gratuitement...  Qu'en pensez-vous ?

Le baseball tout l'été, où que vous soyez

Êtes-vous amateur de baseball ?  Si la réponse est oui, alors je crois que vous êtes susceptible d'aimer MLB.TV.  Pour environ 130$, il est possible d'accéder à tous les matchs de la saison régulière (incluant certains matchs de pré-saison), et ce, sur tous les appareils mobiles ainsi qu'à la télévision.

Cela fait trois maintenant trois ans que nous sommes abonnés à ce service et, franchement, c'est un produit très attrayant, qui comporte plusieurs avantages :
  • accès à tous les matchs, de toutes les équipes
  • possibilité de regarder jusqu'à 4 matchs en même temps
  • possibilité de visionner un match principal en avant-plan, suivi d'un match secondaire en arrière-plan
  • possibilité de faire des pauses, des retours, etc.
  • accès à de multiples statistiques
  • etc.
Alors, si le baseball vous intéresse, MLB.TV est un produit tout indiqué pour vous, car il vous permet de suivre vos équipes préférées où que vous soyez !

Mon top 5 des livres de « Fantasy »

J'aime beaucoup la Fantasy et, contrairement à bien d'autres amoureux de la lecture, j'ai commencé à lire la Fantasy sur le tard, après avoir lu plusieurs classiques dits plus sérieux.  Néanmoins, depuis mon premier contact avec ce genre, je ne peux m'empêcher d'y revenir, toujours à la recherche d'un nouveau titre qui saura me divertir pendant quelques heures (ou plusieurs : dans le monde de la Fantasy, une histoire est souvent exprimée en plusieurs volumes !).

Voici mon top 5 :


The Hobbit, de J.R.R. Tolkien
Que dire de ce roman qui n'a pas encore été dit ?  Sinon qu'il constitue mon premier contact personnel avec ce genre ?  Lire le Hobbit, c'est entrer dans l'univers de Tolkien, sans jamais s'y ennuyer une seconde, puisqu'il s'agit d'un roman très fort au niveau de la structure narrative, où les événements se succèdent à un rythme endiablé.


Lire le Hobbit, c'est aussi faire la rencontre de personnages attachants, qu'on retrouvera plus tard, si on le souhaite, dans Le Seigneur des anneaux.


The Chronicles of Amber, de Roger Zelazny

Dans cette série comportant 10 volumes, on suit Corwin, qui, en se promenant entre le monde tel qu'on le connait et Amber, essaie de rétablir l'équilibre.

On s'attache très vite aux personnages et à leurs aventures, racontées avec beaucoup de rythme.
Les trois autres séries que je vous suggère, si jamais vous avez lu et apprécié les deux premiers, sont : A Game of Thrones de George R.R. Martin, The Fionavar Tapestry, de Guy Gavriel Kay et The Sword of Truth, de Terry Goodkind.

Bonne lecture !




Netflix : une aubaine dont il est difficile de se passer

Cela fait deux ans maintenant que je suis abonnée à Netflix.  Au début, mon chum et moi avions décidé de nous abonner pour un mois, juste pour essayer.  Nous nous sommes très vite accrochés à cette plateforme, qui permet d'accéder à plusieurs titres quand bon nous semble et ce, pour 8$ par mois.

L'abonnement à Netflix comporte plusieurs avantages pour moi.  Étant une amatrice de films étrangers, Netflix me permet de voir des films que je verrais difficilement ailleurs, puisque j'habite en région.  Récemment par exemple, j'ai visionné Flame and Citron, The White Ribbon et A Separation

Aussi, durant ces deux dernières années, j'ai regardé plusieurs séries télévisées en rafales, moi qui déteste devoir attendre une semaine (et parfois plus !) entre les épisodes...  Des exemples de contenu disponible ?  Dexter, Glee, Torchwood, Walking Dead, The Hour, Sherlock, Luther, et j'en passe... 

Un autre avantage, et non le moindre est que je peux facilement utiliser Netflix sur mon téléviseur (via AppleTV ou mon PS3), mais aussi sur mon ordinateur et mon iPad.  Aussi, il est bon de savoir qu'il est tout-à-fait possible de regarder deux émissions différentes sous le même compte en même temps : très utile quand on voyage beaucoup et que nous sommes loin de la maison !

En fait, le seul défaut majeur que je vois par rapport à Netflix est qu'il contient très peu de contenus en français.  À cause de cela, je ne conseille pas aux unilingues francophones de s'y abonner, même si dernièrement, un certain effort semble être fait pour augmenter l'offre en français. 

Les hackers : à la poursuite de la liberté ?

Les hackers ont souvent mauvaise presse.  On les accuse d'être des criminels, des pirates informatiques.  Par exemple, Kevin Mitnick a été le premier hacker américain arrêté dans la controverse par le FBI en 1995. 

D'autres personnes voient dans les hackers une sorte de Robin des Bois modernes, qui tendent à mettre en évidence les inégalités sociales afin de mieux redonner aux plus démunis.  D'ailleurs, en 2010, il a été souvent question dans l'actualité de Néo, qui avait dévoilé des informations confidentielles en Lettonie, afin de dénoncer les inégalités face à la crise économique qui secouait le pays.

Pour ma part, j'ai une vision un peu romantique du hacker.  Pour moi, le hacker c'est quelqu'un qui est libre, qui, de par ses agissements, se moque des institutions établies et tend à agir en tout temps comme bon lui semble.  Quand je passe aux hackers, je vois des individus passionnés, qui aiment relever des nouveaux défis.  Comme dans le reste de la société, je crois qu'on y retrouve des gens foncièrement bons, d'autres neutres et certains, plutôt mauvais.  Sont-ils tous des criminels ?  Sûrement pas.  En fait, j'ai un faible pour eux, puisque l'éthique hacker sous-entend création, partage, collaboration et remise en question de l'ordre établi.

L'anonymat sur le Web : un problème ?

Dans un billet publié fin décembre, Natasha Dubois affirme qu'il faudrait repenser le concept d'anonymat sur le Web, de façon à ce que les gens qui visionnent et commentent les vidéos sur YouTube, soient engagés dans une véritable conversation ouverte avec l'émetteur.  À son avis, l'anonymat du récepteur entraîne un déséquilibre non souhaitable. 

Toutefois, selon moi, l'anonymat fait, qu'on le veuille ou non, partie du jeu.  En posant le geste de publier des vidéos sur YouTube, les gens acceptent de se faire voir, et ce parfois par des millions de personnes, sans ne rien recevoir nécessairement en retour.  Publier sur YouTube, c'est avoir potentiellement accès à un immense public, qui appréciera ou non ce qu'on fait.  Est-ce important de savoir exactement qui a dit quoi ?  Je ne crois pas.  J'ai bien l'impression que le but ultime des gens publiant sur YouTube est plutôt de se faire voir par le plus de gens possible.  Quand Michael Wesch a publié The Machine is us/ing us sur YouTube et qu'il a réalisé le succès qu'il avait, je ne crois pas qu'il s'est arrêté au fait qu'il ne pouvait pas nécessairement savoir à qui en particulier son oeuvre avait plu ou non...  Cependant, il était très heureux de voir le nombre de visionnements augmenter de jour en jour !

À mon avis, si on veut connaître l'opinion de gens en particulier, il suffit de leur demander directement !  Pour cela, publier sur YouTube n'est pas nécessaire...

dimanche 10 février 2013

Entreprises et médias sociaux : une nécessité ?

Dans un billet récent, Michelle Blanc répond à la question : « Toutes les entreprises doivent-elles être sur les médias sociaux ? »  Cette question est, selon moi, très pertinente à l'heure actuelle.  En effet, est-ce qu'une entreprise peut se permettre, de nos jours, d'être absente du Web social ?

Bien que Madame Blanc affirme qu'il est difficile de répondre à cette question, sa réponse me semble plutôt claire : NON.

Pour étayer son point de vue, Madame Blanc compare les médias sociaux au téléphone, en soulignant qu'ils constituent le téléphone de notre siècle.  Or, est-ce qu'une institution peut se passer du téléphone ?  (À cette question, certains diront peut-être que oui, en autant que les outils de communication provenant d'Internet soient utilisés à pleine capacité !)

La popularité des médias sociaux ne cesse de grandir, comme le démontre cette étude parue en 2012 portant sur les habitudes des Américains.  On peut supposer que cette tendance ne se résorbera pas de sitôt.  Alors, comment une entreprise peut-elle vouloir faire abstraction de celle-ci?  À mon sens, aucune stratégie marketing sensée ne peut désormais laisser de côté ce phénomène planétaire.
 

Enseignants et médias sociaux : la prudence est de mise

Dans son blogue, l'ex-enseignante Natasha Dubois, nous révèle qu'elle n'aurait jamais accepté d'être amie Facebook avec l'un ou l'une de ses élèves.  Je partage tout-à-fait son point de vue.

En tant qu'ancienne enseignante, je suis parfaitement consciente que nous cherchons souvent à mieux connaître nos élèves, de manière à mieux répondre à leurs besoins.  À ce propos, Facebook peut sembler attrayant à ce sujet : non seulement cet outil nous permet de connaître ce qui intéresse nos élèves, mais de plus, il nous permet de mieux comprendre les dynamiques de groupes auxquelles nous devons faire face à chaque jour, puisque bien des élèves se font un plaisir de raconter dans le menu détail les activités et sentiments (photos incluses !) de tous et chacun.  Or, selon moi, il n'est vraiment pas nécessaire d'en savoir autant !  Surtout que dans bien des cas, la subjectivité et l'authenticité des déclarations sont à remettre en question...

Par ailleurs, je crois sincèrement que les enseignants devraient éviter d'être ami Facebook avec leurs élèves car cela peut trop facilement se retourner contre eux : certaines déclarations mises hors-contexte ou des images disgracieuses peuvent faire mal à une réputation qui n'est déjà pas facile à bâtir peut nuire à une carrière et compliquer sérieusement les relations d'un enseignant avec ses supérieurs, les parents et les élèves.  À ce sujet, ce billet de Janet R. Decker qui rapporte certains cas de congédiement d'enseignants, illustre bien la problématique propre à l'usage de Facebook par ceux-ci.

Personnellement, je n'aurais jamais été amie Facebook avec mes élèves et j'ai toujours évité les plateformes sociales du temps que j'enseignais.  Toutefois, je pourrais concevoir utiliser d'autres types de médias sociaux afin de communiquer avec mes élèves sur des sujets bien précis et non personnels.  Par exemple, je crois que des outils d'expression comme les blogues peuvent être très intéressants à utiliser pour les enseignants afin de promouvoir le contenu de leurs cours et favoriser la collaboration entre tous.  Évidemment, ils devraient faire l'objet de contrôle régulier, afin de s'assurer qu'aucun commentaire (trop) déplacé ne s'y trouve...

Les amis Facebook et nous...

Comme je viens tout juste de m'inscrire sur Facebook et ce, malgré plusieurs réserves de ma part, je me questionne beaucoup à savoir comment je vais fonctionner au niveau de mes amis.  Vais-je chercher à en avoir le plus possible ?  Hmmm... Probablement pas.  Étant de nature plutôt solitaire, j'ai bien l'impression qu'avoir plusieurs dizaines d'amis me tomberait éventuellement sur les nerfs !

Au sujet des amis Facebook, je suis tombée sur ce billet à saveur très humoristique sur le blogue d'Isabel, où elle fait un top 10 des boulets sur Facebook.  À son avis, les amis ennuyants sur Facebook se divisent en 10 types :
  1. le météorologue
  2. l'heureux parent
  3. l'auto-likeur
  4. le dépressif
  5. le pro du sous-entendu
  6. l'amoureux instable
  7. l'accro aux jours de la semaine
  8. l'addict aux lettres capitales
  9. le militant
  10. le joueur compulsif
Quoique ce billet ne se prenne pas au sérieux, il touche selon moi à un point sensible.  Certains amis Facebook ont le potentiel de véritablement nous exaspérer, que ce soit à cause de leurs manies ou encore à cause de leurs propos.  C'est pourquoi je pense qu'il sera important pour moi de filtrer mes amis, afin de m'assurer de demeurer sereine face à cette plateforme sociale qu'est Facebook, face à laquelle j'ai toujours des sentiments mitigées...

Les jeux en ligne et les médias sociaux : une association incontournable

Pour la plupart des gens, les médias sociaux sont synonymes de Facebook, YouTube et Twitter.  Or, les jeux en ligne, qui gagnent en popularité depuis une dizaine d'années, font eux aussi partie du panorama des médias sociaux.  À ce sujet, le panorama des médias sociaux suggéré par Fred Cavazza s'avère très révélateur :
Comme on peut le voir sur ce schéma, les jeux en ligne occupent une place distincte, au même titre que les applications de partage (ex.  YouTube, flikr), les applications d'expression (ex.  Blogger, WordPress) ou de réseautage.

De plus, il est intéressant de voir comment, tel le souligne Steve dans son blogue, les jeux en ligne ne sont pas seulement des actes sociaux par le biais du jeu en tant que tel, mais aussi via toutes les manifestations provoquées par le jeu lui-même.  Ainsi, des joueurs qui partagent un goût semblable se réunissent au sein d'un même jeu et à partir de là, plusieurs différentes communautés peuvent se créer, afin de répondre le mieux possible aux différents besoins des individus.

Par exemple, chaque jeu en ligne bénéficie d'un forum où développeurs et joueurs échangent sur des sujets variés afin d'améliorer l'expérience de jeu ou encore pour se trouver des complices (des guildes) afin de pouvoir atteindre certains objectifs.  De plus, la plupart des jeux en ligne ont un wiki, développé par des joueurs de façon collaborative, afin de mieux guider les membres de la communauté dans leurs aventures.  Pour bien comprendre l'ampleur et le niveau de détails que peuvent contenir ces wikis, je vous inviter à jeter un coup d'oeil à deux d'entre eux : Dungeons and Dragons Online et Myth-Weavers.  Enfin, en marge de tout ceci, les guildes très actives dans ces jeux ont souvent leur propre site, de façon à établir leur code de conduite, relayer les informations importantes à leurs membres, les informer des événements importants, etc.

C'est pour toutes ces raisons évoquées plus haut qu'il me fait toujours sourire d'entendre les gens dire que les gamers sont des gens asociaux...  Cela s'appliquait peut-être à l'époque où chacun jouait seul dans son bureau aux premier opus de Baldur's Gate ou de Civilization, mais de nos jours, force est de constater que rien n'est moins vrai.