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lundi 18 mars 2013

Activité E : Synthèse - Les bibliothèques académiques et le Web 2.0

Depuis l'invention de l'imprimerie, qui avait permis une certaine démocratisation du savoir en rendant le document disponible pour la masse, rien n'a autant changé le monde des sciences de l'information que l'informatique.  Cet impact se fait grandement sentir dans les bibliothèques.  En effet, celles-ci ont subi d'importantes transformations dans les cinquante dernières années.   Aujourd'hui,  les bibliothèques nord-américaines sont automatisées alors qu'il y a 20 ans, par exemple, les bibliothèques scolaires québécoises ne l'étaient pas encore et chacun devait alors rechercher l'information via le catalogue sur fiches.  À la même époque, je me rappelle qu'au Cégep, les fiches et le poste informatique cohabitaient, en ce sens que certains éléments de la collection étaient intégrés au catalogue informatisé alors que d'autres ne l'étaient pas encore.  Ce n'est qu'à l'université qu'on retrouvait à ce moment toute la collection de la bibliothèque dans un catalogue complètement informatisé, auquel on pouvait accéder via des postes dédiés spécifiquement à cet effet.

Depuis ce temps, les bibliothèques ont continué à se développer et à tirer de plus en plus profit des innovations technologiques.  D'ailleurs, depuis près de 10 ans maintenant, on entend souvent parler de la Library 2.0, une bibliothèque contenant des collections de tous genres qui serait centrée sur l'usager et inciterait la collaboration entre ses différents membres.  Or qu'en est-il vraiment ?  Dans le texte qui suit, je dresserai un portrait des bibliothèques universitaires actuelles, en particulier les bibliothèques québécoises, en essayant de mettre en évidence l'impact qu'a le Web social dans leurs pratiques.  Ensuite, j'essaierai de prédire les changements que le Web social pourrait apporter dans ce milieu dans un an, cinq ans et vingt ans.

Description du milieu

 

Le mandat des bibliothèques universitaires consiste à soutenir les besoins d'enseignement, d'étude et de recherche de ses usagers.  Les bibliothèques universitaires ont donc un rôle important à jouer dans le développement du savoir et des connaissances.  À la différence des bibliothèques publiques, la bibliothèque universitaire doit parfois répondre à des besoins très précis et extrêmement spécialisés qui diffèreront d'une université à l'autre.  C'est pourquoi certaines parties de ses collections, quoique non nécessairement populaires auprès d'un grand public, seront conservées puisqu'elles remplissent un besoin spécifique dans un domaine particulier.

On retrouve deux types d'intervenants dans une bibliothèque universitaire : les employés (bibliothécaires, techniciens, commis) et les usagers (chercheurs, professeurs, chargés de cours, étudiants, membres du personnel de l'université).  Les structures de communication, les rôles et les besoins de chacun de ces groupes sont différents.

Communication entre employés 

 

D'abord, les employés de la bibliothèque, pour communiquer entre eux, que ce soit de façon formelle ou informelle, peuvent, s'il s'agit d'une petite université comme celle de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) par exemple, se rencontrer de vive voix, se téléphoner ou s'envoyer un courriel.  C'est d'ailleurs ce qui se passe généralement dans ce milieu où j'ai travaillé et on voit bien, que pour l'instant, les outils du Web social n'y sont pas trop sollicités.  En fait, au sein de cette bibliothèque, le téléphone et le courriel sont les plus utilisés afin de communiquer avec un collègue.  Cependant, d'autres moyens de communication peuvent être utilisés par les employés de la bibliothèque de l'UQAR lorsqu'il s'agit de communiquer avec d'autres membres du réseau de l'Université du Québec (réseau UQ).  Par exemple, les différents groupes de travail réunissant des membres de chacune des universités regroupent leurs informations sur un Wiki privé nommé Biblio-TC.  De cette façon, l'information est accessible à tous, en tout temps et, selon les accès de l'utilisateur, celui-ci peut y ajouter des informations de son cru.  Cet outil collaboratif est apprécié de tous les techniciens et bibliothécaires et est utilisé régulièrement par tous les membres du réseau.  Par ailleurs, comme les universités membres du réseau UQ sont éloignées les unes des autres, les rencontres se font via téléconférence (la visioconférence coûte trop cher !) et parfois, un outil de partage d'écran tel que Bridgit sera utilisé.  Aussi, advenant le cas qu'un des membres souhaite poser une question à un autre membre du groupe, c'est le courriel qui sera le plus souvent utilisé pour le faire.

Communication avec les usagers 

 

En ce qui a trait aux usagers, plusieurs moyens peuvent être utilisés par les bibliothèques universitaires afin de mieux les rejoindre.  À ce sujet, l'idée de mieux répondre aux besoins des usagers est présentement incontournable dans le milieu des bibliothèques universitaires.  Avant l'arrivée d'Internet, la place de la bibliothèque universitaire n'avait jamais été remise en question, car elle constituait le seul endroit où les étudiants, chercheurs et professeurs pouvaient accéder à de l'information de qualité, celle-ci étant organisée et mise en valeur par les bibliothécaires, de manière à ce qu'elle soit le plus facilement repérable possible.  Or, ce quasi-monopole de l'information n'existe plus.  Aujourd'hui, tout le monde peut s'improviser chercheur d'information et n'est qu'à un clic d'obtenir des centaines de milliers d'informations.  Bien sûr, cette information n'est pas toujours pertinente, et il est parfois difficile de s'y retrouver.  C'est là que les professionnels des bibliothèques peuvent tirer leur épingle du jeu.  Toutefois, pour arriver à prouver à leurs usagers que leur aide est substantielle et nécessaire, les bibliothèques universitaires doivent utiliser différentes façons pour promouvoir leurs services. 

De manière traditionnelle, toutes les bibliothèques universitaires québécoises possèdent leur propre site Web, à partir duquel les usagers peuvent obtenir plusieurs informations à propos de la bibliothèque (horaire, services offerts, tutoriels, guides, etc.) ainsi qu'accéder au catalogue d'accès public en ligne (OPAC).  Avec l'arrivée du Web social, les bibliothèques tentent d'intégrer les nouveaux outils qui lui sont associés afin de fournir un meilleur service à leurs usagers, mieux adapté à leurs besoins spécifiques, permettant aux usagers d'accéder plus rapidement et facilement à l'information demandée.

Par exemple, la quasi-totalité des bibliothèques universitaires québécoises, dont l'Université de Montréal, possèdent leur propre page Facebook.  Ces pages font la promotion des services de la bibliothèque mais, à la différence du site Web traditionnel, traitent aussi de certains aspects ludiques et encouragent l'interaction avec les usagers.  Notons cependant que ce phénomène demeure récent, du moins pour les bibliothèques francophones, étant donné que la plupart des pages Facebook n'ont vu le jour que durant la dernière année.  De plus, les bibliothèques de l'UQAR et l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) n'ont à ce jour pas encore de page Facebook.  Pour une bibliothèque universitaire, la création d'une page Facebook requiert beaucoup plus de temps que pour un compte personnel.  Plusieurs éléments sont considérées par le personnel avant d'en mettre une en place.  Par exemple, on prendra le temps de créer un calendrier éditorial  et une politique éditoriale.  On prendra soin de bien définir la mission de la page Facebook et on organisera et assignera les tâches de travail au personnel.  Or, les employés, qui ne sont pas tous natifs du numérique, ont parfois besoin de formation avant d'être capable de remplir leurs nouvelles fonctions et sont parfois même réticents de le faire.

Plusieurs bibliothèques universitaires sont également présentes sur Twitter.  Toutefois, cette pratique est pour le moment moins répandue que Facebook dans le milieu universitaire québécois.  Cela s'explique sûrement du fait que Twitter est plus récent que Facebook, ce qui entraîne une moins grande familiarité du personnel des bibliothèques avec l'outil, ainsi que le fait que Twitter demande des interventions plus fréquentes que Facebook pour être efficace et signifiant pour les usagers.  Or, dans certains milieux, le personnel peut venir qu'à manquer pour effectuer toutes ces nouvelles tâches, ce qui complique la mise en place de l'outil.

Certaines bibliothèques vont aussi utiliser le wiki, notamment en ce qui a trait aux guides d'études associées à chaque discipline.  Par exemple, The McGill Library Global Health Resource Guide permet au participant d'accéder à une foule de ressources et de nouvelles, tout en lui permettant de l'enrichir.  L'utilisation du wiki n'est cependant pas à ce jour une pratique très répandue dans le réseau des bibliothèques universitaires québécoises.  En fait, seule l'université McGill semble avoir emprunté cette voie au Québec pour le moment.

De plus, il est possible de clavarder en direct avec un bibliothécaire dans plusieurs universités.  Généralement, quand ce service existe, il est placé bien en évidence sur la page d'accueil de la bibliothèque.  Voici à quoi ça ressemble à l'UQAM, par exemple :
Ce service interactif est offert le plus souvent le jour, en semaine, comme c'est le cas ici.  Par ailleurs, le clavardage n'est pas présent partout : l'UQAR, l'UQO, l'UQTR et l'Université de Montréal ne l'offrent toujours pas.

Certaines bibliothèques universitaires ont une présence plus importante que d'autres sur les médias sociaux, tel qu'on peut le voir par exemple à l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).  Comme on peut le voir sur l'image suivante, tirée de la page d'accueil de son site Web, cette bibliothèque est active sur Facebook, Twitter et YouTube.  On peut aussi s'y abonner à un fil de nouvelles, grâce au fil RSS qui s'y trouve.  Notons que les fils de nouvelles sont monnaie courante dans le réseau des bibliothèques universitaires québécoises.
Cette présence sur le Web n'est pas la même à l'UQAT, par exemple, où l'usager n'a accès qu'à un fil RSS.  En fait, il est très rare de voir une bibliothèque universitaire québécoise sur YouTube.  La bibliothèque de l'Université McGill, par exemple, n'invite ses usagers à la suivre que sur Facebook et Twitter, tel qu'on peut le voir sur l'image qui suit.
De façon un peu surprenante, on ne retrouve pas beaucoup de blogues dans le milieu des bibliothèques universitaires québécoises.  Or, un blogue, on le sait, est facile à construire et peut se révéler fort intéressant comme moyen de communication avec les usagers, de façon à ce que les bibliothécaires créent des liens plus personnalisés avec leur clientèle.  Cependant, les milieux universitaires québécois sont un peu frileux face aux blogues : quoi inclure ? quoi exclure ? doit-il y avoir une uniformité au niveau de l'apparence des blogues ?, etc.  Par exemple, à l'UQTR, le blogue est en ce moment un outil utilisé exclusivement par le service des communications de l'institution.  Par contre, à McGill, il existe une volonté d'exploiter le blogue, tel qu'on peut le voir dans l'image qui suit.
Par ailleurs, plusieurs OPAC permettent d'interagir avec les usagers.  Par exemple, dans toutes les institutions employant l'outil de découverte Primo, il est possible pour l'utilisateur d'inclure des étiquettes ou d'insérer des commentaires sur les documents qu'il repêche.  Voici un exemple de cela, tiré du catalogue de l'UQAR.
Ces possibilités demeurent pour l'instant plus ou moins exploitées par les usagers.  Il faut dire que ce n'est pas une pratique qui est très publicisée par les bibliothécaires, qui ignorent même parfois qu'il est possible de le faire ou n'y voit tout simplement pas d'utilité.  Aussi, la présentation même de ces fonctionnalités dans cet outil est plutôt effacée, et n'incite pas vraiment l'usager à l'utiliser.  Ainsi, à mon avis, la présentation dans l'OPAC de l'Université McGill s'avère beaucoup plus attrayante et plus simple à utiliser pour un usager, tel qu'on peut le voir dans cette notice dont j'inclus ici un extrait.

 

 Les tendances

 

Les bibliothèques universitaires québécoises essaient sans aucun doute de mieux s'adapter aux changements provoqués par le Web et par le Web social dans la vie de ses clientèles.  Toutes semblent en effet avoir bien compris que désormais, leurs usagers ne sont plus passifs, mais actifs, et qu'ils sont de plus en plus exigeants face aux services offerts par les bibliothèques : ils veulent trouver toute l'information dont ils ont besoin rapidement, 365 jours par année, 24 heures sur 24, et ce idéalement sans trop d'effort de leur part !  Comme ces usagers sont habitués d'être entendus, étant donné qu'ils sont pour la plupart actifs sur les réseaux sociaux, ils s'attendent à ce que la bibliothèque soit ouverte à leurs suggestions.

Toutefois, les bibliothèques universitaires doivent composer avec plusieurs aspects pouvant ralentir le passage à ce qu'on peut appeler la Library 2.0.  D'abord, ce sont des structures administratives plutôt lourdes, dans lesquelles chaque projet est pensé, réfléchi et analysé avant d'être réalisé.  Ensuite, les bibliothèques doivent aussi vivre avec des budgets serrés, ce qui peut rendre la réalisation de certaines initiatives difficile.  Même si plusieurs outils (ex. Facebook, Twitter, YouTube), il n'en demeure pas moins que leur utilisation peut tout de même coûter de l'argent à l'institution, que ce soit au niveau de la formation offerte aux employés qui devront l'utiliser, ou tout simplement parce que l'université doit payer quelqu'un pour s'occuper de ces outils.  Or, les employés ont souvent déjà leurs tâches bien définies et dans certains cas, il se peut qu'ils n'aient pas le temps d'ajouter ces tâches à leur horaire.

Aussi, les bibliothèques universitaires sont parfois réticentes à utiliser des plateformes gratuites, de peur que celles-ci ne disparaissent sans crier gare.  Une telle situation pourrait en effet se révéler catastrophique pour certaines institutions, advenant le cas que certaines initiatives qu'elles auraient pris beaucoup de temps à développer (ex. blogue, wiki) se retrouvent perdues et inutilisables.

Ainsi, la tendance la plus généralisée actuellement se situe au niveau des fils RSS.  Ceux-ci sont généralement bien intégrés aux sites des bibliothèques universitaires québécoises, qui peuvent en compter plusieurs, selon la taille de la bibliothèque.  Notons aussi qu'il est souvent possible, via le catalogue de la bibliothèque, d'accéder à des fils RSS en lien avec la requête formulée par l'utilisateur.

La deuxième tendance la plus présente est la page Facebook.  Celle-ci coûte peu cher et est très conviviale à l'utilisation, que ce soit pour l'employé ou l'usager.  L'examen des différentes pages Facebook des bibliothèques universitaires québécoises nous révèle que celles-ci sont dynamiques (des nouveaux billets sont publiés en moyenne 3-4 fois par semaine) et gagnent en popularité.

Ensuite, bien que le tagging et les commentaires soient possibles dans plusieurs catalogues de bibliothèques, il n'en demeure pas moins que pour l'instant ces fonctionnalités sont fort peu exploitées par les usagers.

Les autres outils comme Twitter, YouTube, le wiki, le blogue et le clavardage ne sont pas encore adoptés par la majorité.  Différentes raisons peuvent expliquer cette situation : manque de temps, de personnel, d'argent, etc.

À mon avis, dans un an, les bibliothèques universitaires continueront de manière générale d'adopter les outils tirés venus du Web social et l'offre grandira pour les usagers, non seulement en quantité, mais en variété.  Cela se traduira notamment par le fait que toutes les bibliothèques universitaires québécoises auront leur page Facebook.  Je suppose également que toutes les bibliothèques universitaires ayant présentement une page Facebook auront aussi d'ici un an une adresse Twitter.

D'ici cinq ans, j'ai nettement l'impression que toutes les bibliothèques universitaires québécoises auront développé une variété d'outils pour mieux rejoindre leurs usagers et inciter leur participation.  Ainsi, l'usage du clavardage sera généralisé dans tout le réseau et les heures d'opération seront étendues, de manière à mieux répondre à la clientèle.  On verra sûrement apparaître, dans les institutions où le clavardage est bien établi, un service de clavardage vidéo, qui permettra de mieux personnaliser les échanges.  De plus, on peut s'attendre à ce que des outils comme le wiki et le blogue gagnent du terrain, puisqu'ils peuvent être très attrayants pour la communauté universitaire souhaitant mettre en valeur et mieux organiser ses ressources.

Il est très difficile de prédire avec exactitude à quoi ressemblera la bibliothèque universitaire dans vingt ans.  J'ai bien l'impression qu'en 2033, l'usager sera en mesure d'accéder à toutes les ressources qu'il désire par le biais de la bibliothèque.  Je crois aussi que le tagging fait par les utilisateurs occupera une place plus importante dans le catalogue.  Il pourrait même faire partie intégrante de celui-ci, en ce sens que le catalogueur pourrait prendre note des suggestions des usagers et les y intégrer.    Aussi, en ce qui a trait au catalogue, je pense que ce dernier sera extrêmement simple et rapide d'utilisation, tout en étant attrayant, de façon à ce que l'usager ait le goût de l'utiliser.

En somme, on peut supposer que la bibliothèque répondra le mieux possible aux besoins de sa clientèle, en lui permettant d'accéder en tout temps et en tout lieu à de l'information précise et actuelle.  Pour y arriver, elle devra avoir su intégrer les différents outils du Web social, c'est-à-dire ceux qu'on connaît maintenant, mais aussi ceux qui naîtront plus tard.  En fait, la bibliothèque universitaire québécoise doit, pour continuer à soutenir les besoins d'enseignement, d'étude et de recherche de sa communauté, s'adapter et adopter les nouveaux outils qui s'offrent à elle via le Web.  De cette façon, elle pourra conserver l'attention de sa clientèle et ainsi contribuer au développement du savoir et des connaissances.







vendredi 15 mars 2013

Activité B : Bilan

Composantes de l'initiative et description des activités
J'ai créé un blogue portant sur l'accompagnement en fin de vie afin de mieux faire connaître les maisons de fin de vie du Québec ainsi que les ressources disponibles (en ligne ou autres) pour les gens malades et leurs proches.  Pour ce faire, j'ai choisi d'utiliser la plateforme fournie par Blogger, étant donné que j'étais déjà à l'aise avec son fonctionnement.  J'ai publié un total de 16 billets durant le mois qu'a duré cette activité, ce qui représente selon moi un nombre correct, étant donné que chaque billet nécessitait un temps de recherche et de préparation appréciable sur un sujet que je connaissais peu avant de débuter l'exercice.

Pour promouvoir mon blogue, j'ai d'abord créé une page personnelle Facebook, moi qui n'en possédais toujours pas.  Sur cette page, j'ai invité mes amis (j'en avais quelques-uns à la fin de l'activité !) à visiter mon blogue et à le faire connaître de leurs amis.  Aussi, j'ai réactivé mon compte Twitter (@fortin_sophie) en quelque sorte, étant donné que j'en avais un depuis quelques années, mais que je ne l'avais jamais vraiment utilisé.  J'y ai donc inscrit un tweet annonçant mon blogue, en prenant soin d'y inclure le hashtag #soinspalliatifs.  De plus, j'ai envoyé un courriel via mon compte personnel (gmail) et un autre via mon adresse au travail, afin d'informer les gens que je côtoie (et qui ne sont pas, pour la plupart, mes amis Facebook ou mes fans Twitter) à visiter mon blogue, tout en leur faisant part des buts que je poursuivais.  Enfin, j'ai aussi commenté certaines pages Facebook associées à mon initiative, telles que la Maison Marie-Élisabeth et L'appui pour les proches aidants.  Sur ces pages, j'ai pris soin d'inclure un lien vers mon blogue, en espérant que cela augmenterait sa visibilité.

Statistiques
Selon Google Analytics, mon blogue a été visité 261 fois par 102 visiteurs uniques, et ce pour une durée moyenne de 2 minutes entre le 9 février et le 8 mars 2013.  La moyenne des pages consultées par visite était de 4,93.  Fait intéressant, 61% des visites étaient effectuées par des gens qui revenaient de nouveau sur mon site, signe que le sujet leur plaisait, ce qui est également confirmé par le taux de rebond plutôt faible.
Si on examine les tendances de consultation du site, on s'aperçoit que le site a été très consulté au moment de son lancement (ce qui est normal parce que cela correspond au moment où l'annonce en a été faite sur mon courriel personnel et sur Facebook) pour ensuite être visité de manière assez constante une semaine après le début de l'activité.  Cependant, il est intéressant de voir, dans le graphique suivant, comment le site a continué à recevoir de nouvelles visites tout au long du processus.  Cela peut s'expliquer, entre autres, par les commentaires que j'ai publiés sur différentes pages Facebook et par l'envoi d'un courriel à mes collègues de travail à la fin février.
La majorité des visiteurs (95%) provenaient de sites référents ou d'accès directs.  Ainsi, très peu de visites ont été effectuées via un trafic de recherche.
Ainsi, l'outil d'analyse intégré de Blogger nous permet de voir que la majorité du trafic provient de Facebook.  On peut tout de même voir qu'il est possible d'accéder à mon blogue via Google.  Ainsi, si j'inscris sur Google la requête simple suivante : accompagnement de fin de vie sophie fortin, mon blogue s'affiche en deuxième position, ce qui démontre bien comment il s'avère relativement facile de le retrouver.

Facteurs influençant la visibilité du blogue
Tout d'abord, je dois dire que j'ai été agréablement surprise du nombre de visites et de visiteurs que j'ai réussi à obtenir pour mon blogue, puisqu'à mon sens, j'aurais pu faire beaucoup plus d'efforts pour le faire connaître.

Par exemple, j'aurais pu créer un groupe sur Facebook plutôt que de créer seulement une page personnelle, ce qui aurait permis à tout le monde de voir mon initiative.  J'y ai pensé simplement trop tard.   J'aurais aussi pu relancer plus souvent mes lecteurs potentiels : je n'ai fait qu'une seule annonce de mon blogue alors que j'aurais pu, à chaque semaine, inclure des liens vers mes nouveaux billets pour relancer l'intérêt.  Aussi, comme mon réseau d'amis Facebook est limité (et que je souhaite qu'il demeure ainsi), mon blogue n'a pas bénéficié d'une très grande couverture à ce niveau.

En ce qui a trait à Twitter, je n'ai pas l'impression d'avoir connu beaucoup de succès en utilisant cet outil.  Il faut dire que je n'ai pas beaucoup de fans et que je connais peu de gens utilisant ce médium.  J'aurais pu être plus active et tweeter plus régulièrement, ce qui aurait probablement fini par rendre mon blogue plus populaire auprès des autres intervenants s'intéressant à ce sujet, qui sont tout de même nombreux.

En conclusion, faire cet exercice m'a permis de me rendre compte que j'ai une certaine ambivalence face aux outils du Web 2.0.  En fait, je m'aperçois que j'ai eu de la difficulté à promouvoir mon initiative à son plein potentiel car j'étais un peu gênée.  Cela me gêne de solliciter les gens, que ce soit par le biais de Facebook, Twitter, ou même par courriel.  Je n'ai pas envie de déranger les autres, et je n'ai surtout pas envie de me retrouver avec des centaines d'amis !  Je suis solitaire de nature, et j'aimerais bien le rester !  Cependant, je comprends bien l'utilité du Web social pour augmenter la visibilité des organismes.  C'est pourquoi je crois que je serais beaucoup plus motivée et à l'aise de promouvoir une activité non pas en mon nom personnel mais plutôt au nom d'un organisme ou d'une communauté.

samedi 16 février 2013

Google se maintient, Yahoo ! est en chute libre

Comme le rapporte Thomas Coffë, Google est toujours le moteur de recherche le plus utilisé dans le monde.  En fait, environ 65% des recherches effectuées sont faites via Google.  Mensuellement, 114 milliards de requêtes passent via Google, alors que Yahoo ! n'en traite que 8 milliards pour la même période.

Les données recueillies par l'institut comScore révèlent également que le moteur de recherche Yandex connaît une belle expansion.  Yandex, pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, est un moteur de recherche russe, qu'on peut aussi utiliser pour faire des requêtes en anglais.

Cela fait plusieurs années déjà que je n'utilise plus Yahoo !...  Tellement que j'avais presque oublié son existence !  Je dois d'ailleurs avoué que je lorsque je m'en suis servi récemment, l'outil ne me semblait plus très familier...

Et vous, quel moteur de recherche préférez-vous ?

L'omniprésence de certaines marques à la télé ou au cinéma : un mal ou un bien ?

L'association des grandes marques avec le petit et le grand écran existe depuis longtemps, tel que souligné ici dans ce billet portant sur l'omniprésence des marques dans James Bond.  En effet, les grandes compagnies ont vite compris que leurs produits pouvaient bénéficier d'être présents sur les écrans.

Généralement, je remarque très peu la présence de ces marques quand je regarde un film ou une émission de télévision.  Cependant, cette semaine, en regardant l'excellente série produite par Netflix intitulée House of Cards, je n'ai pu m'empêcher de remarquer l'omniprésence des produits Apple dans la vie quotidienne des personnages.  Ainsi, le congressman Francis J. Underwood a un iMac dans son bureau.  Sa femme, Claire, travaille sur un MacBook et quand elle est dans la voiture de service, elle lit les nouvelles sur son iPad.  Évidemment, tous les personnages ont un iPhone, dont ils se servent abondamment, que ce soit pour recevoir des appels ou pour texter des messages via iMessage.

Cette image parue dans MacRumors est par ailleurs très révélatrice :
Est-ce dérangeant de voir autant de produits Apple sur une même table ?  Je ne trouve pas.  En fait, il y en a tellement que je trouve ça plutôt drôle !  Ce qui dérange, par contre, c'est qu'à chaque fois qu'on entend un appareil sonner dans la série, on se demande si c'est son propre appareil qui sonne ! 

Apparemment, Apple n'aurait pas donner un sou à Netflix pour que ses produits apparaissent dans leur série, mais leur aurait fourni tout l'équipement gratuitement...  Qu'en pensez-vous ?

Le baseball tout l'été, où que vous soyez

Êtes-vous amateur de baseball ?  Si la réponse est oui, alors je crois que vous êtes susceptible d'aimer MLB.TV.  Pour environ 130$, il est possible d'accéder à tous les matchs de la saison régulière (incluant certains matchs de pré-saison), et ce, sur tous les appareils mobiles ainsi qu'à la télévision.

Cela fait trois maintenant trois ans que nous sommes abonnés à ce service et, franchement, c'est un produit très attrayant, qui comporte plusieurs avantages :
  • accès à tous les matchs, de toutes les équipes
  • possibilité de regarder jusqu'à 4 matchs en même temps
  • possibilité de visionner un match principal en avant-plan, suivi d'un match secondaire en arrière-plan
  • possibilité de faire des pauses, des retours, etc.
  • accès à de multiples statistiques
  • etc.
Alors, si le baseball vous intéresse, MLB.TV est un produit tout indiqué pour vous, car il vous permet de suivre vos équipes préférées où que vous soyez !

Mon top 5 des livres de « Fantasy »

J'aime beaucoup la Fantasy et, contrairement à bien d'autres amoureux de la lecture, j'ai commencé à lire la Fantasy sur le tard, après avoir lu plusieurs classiques dits plus sérieux.  Néanmoins, depuis mon premier contact avec ce genre, je ne peux m'empêcher d'y revenir, toujours à la recherche d'un nouveau titre qui saura me divertir pendant quelques heures (ou plusieurs : dans le monde de la Fantasy, une histoire est souvent exprimée en plusieurs volumes !).

Voici mon top 5 :


The Hobbit, de J.R.R. Tolkien
Que dire de ce roman qui n'a pas encore été dit ?  Sinon qu'il constitue mon premier contact personnel avec ce genre ?  Lire le Hobbit, c'est entrer dans l'univers de Tolkien, sans jamais s'y ennuyer une seconde, puisqu'il s'agit d'un roman très fort au niveau de la structure narrative, où les événements se succèdent à un rythme endiablé.


Lire le Hobbit, c'est aussi faire la rencontre de personnages attachants, qu'on retrouvera plus tard, si on le souhaite, dans Le Seigneur des anneaux.


The Chronicles of Amber, de Roger Zelazny

Dans cette série comportant 10 volumes, on suit Corwin, qui, en se promenant entre le monde tel qu'on le connait et Amber, essaie de rétablir l'équilibre.

On s'attache très vite aux personnages et à leurs aventures, racontées avec beaucoup de rythme.
Les trois autres séries que je vous suggère, si jamais vous avez lu et apprécié les deux premiers, sont : A Game of Thrones de George R.R. Martin, The Fionavar Tapestry, de Guy Gavriel Kay et The Sword of Truth, de Terry Goodkind.

Bonne lecture !




Netflix : une aubaine dont il est difficile de se passer

Cela fait deux ans maintenant que je suis abonnée à Netflix.  Au début, mon chum et moi avions décidé de nous abonner pour un mois, juste pour essayer.  Nous nous sommes très vite accrochés à cette plateforme, qui permet d'accéder à plusieurs titres quand bon nous semble et ce, pour 8$ par mois.

L'abonnement à Netflix comporte plusieurs avantages pour moi.  Étant une amatrice de films étrangers, Netflix me permet de voir des films que je verrais difficilement ailleurs, puisque j'habite en région.  Récemment par exemple, j'ai visionné Flame and Citron, The White Ribbon et A Separation

Aussi, durant ces deux dernières années, j'ai regardé plusieurs séries télévisées en rafales, moi qui déteste devoir attendre une semaine (et parfois plus !) entre les épisodes...  Des exemples de contenu disponible ?  Dexter, Glee, Torchwood, Walking Dead, The Hour, Sherlock, Luther, et j'en passe... 

Un autre avantage, et non le moindre est que je peux facilement utiliser Netflix sur mon téléviseur (via AppleTV ou mon PS3), mais aussi sur mon ordinateur et mon iPad.  Aussi, il est bon de savoir qu'il est tout-à-fait possible de regarder deux émissions différentes sous le même compte en même temps : très utile quand on voyage beaucoup et que nous sommes loin de la maison !

En fait, le seul défaut majeur que je vois par rapport à Netflix est qu'il contient très peu de contenus en français.  À cause de cela, je ne conseille pas aux unilingues francophones de s'y abonner, même si dernièrement, un certain effort semble être fait pour augmenter l'offre en français.